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COMMENT FAIRE PROGRESSER LE DPE D’UN LOGEMENT AU MEILLEUR COUT

Publié le 24/05/2023

Pour faire sortir son logement du statut « passoire thermique », réaliser une étude énergétique pour déterminer les travaux peut être la solution pour savoir si lancer ces travaux de rénovation en vaut vraiment la peine.

 

Avec la loi Climat et Résilience de 2021, certains logements, classés en F ou G, sont considérés comme des passoires thermique. L’augmentation des loyers pour les biens F, G ou G+ est également interdite depuis aout 2022. Et depuis le 1er avril 2023, il est aussi obligatoire de réaliser un audit énergétique en complément du traditionnel DPE pour l’ensemble de ces biens afin de pouvoir les vendre. Les biens classés G seront interdits à la location dés 2025. Ce sera ensuite au tour des appartements et des maisons classés en F en 2028, puis, en 2034, les logements dont les étiquettes de performance énergétique sera E ne pourront plus non plus être mis en location. Pour évoluer au niveau de la lettre de leur logement, les propriétaires bailleurs doivent rénover leur bien. Mais attention, tous les travaux ne se valent pas. Certains peuvent, par exemples, faire gagner trois ou quatre lettres dans ce classement pour un surcout de chantier de rénovation de 20 à 30% en moyenne. D’autres, en revanche, ne vont pas permettre de transformer une passoire thermique en écolo-habitat.

 

UN PLAN PLURIANNUEL DE TRAVAUX POUR LES COPROPRIETES

 

Tout d’abord, afin de bien connaître les points noirs du logement, il ne faut pas juste se contenter du DPE car ce dernier ne donne qu’une indication de performance, rarement suffisante. Le gain permis par les travaux peut être calculé par une étude énergétique réalisée pas un bureau d’ingénieurs thermiciens. Les propriétaires bailleurs sauront alors si lancer des travaux de rénovation en vaut vraiment la peine. Il est donc conseiller de bien se renseigner sur le résultat de ces travaux qu’il s’agisse d’un remplacement des fenêtres, du système de chauffage ou bien d’isolation… De leur côté, les copropriétaires vont devoir anticiper. En effet, depuis le 1er janvier 2023, le plan pluriannuel de travaux est obligatoire dans les copropriétés de plus de 200 lots construits depuis plus de 15 ans. Pour résumer, ce document va recenser la liste de chantiers d‘entretien et planifier les rénovations énergétiques. L’objectif est ainsi d’anticiper les travaux nécessaires et d’en estimer les couts afin de fixer un échéancier pour le financement et la mise en œuvre des travaux pour les 10 ans qui suivent. Pour les immeubles entre 51 et 200 lots, ce plan pluriannuel de travaux deviendra obligatoire à partie de 2024. Et pour les autres, il le sera dès 2025.

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